vendredi 23 octobre 2009

Une planète de secours



Demain, on vivra sur une autre planète. Nos astronomes ont découvert que les molécules nécessaires à la vie (du méthane, du CO2, de l'eau et de l'oxygène) étaient présentes sur une exoplanète, HD 209458b, surnommée Osiris. Bon, Osiris est gazeuse, sa révolution dure 3,5 jours. Ingérable. Invivable. Mais Osiris sert en fait de test aux appareils scientifiques.

Pour faire court, avec un spectromètre couplé à la caméra infrarouge de Hubble, on peut connaître la composition de l'atmosphère d'une planète qu'on ne voit même pas réellement. On a donc moyen de scanner les planètes de notre univers et de détecter si des molécules organiques sont présentes. Dingue.

A côté de ça, on bombarde la Lune, voir s'il n'y a pas un peu de glace sous la roche, comme dans Tintin. Là aussi, on peut y voir une forme de test pour améliorer une technique éventuellement applicable sur d'autres planètes, plus intéressantes. Le grand mythe du "on va changer de planète après avoir détruit la nôtre", qu'on croyait réservé à la science-fiction, est en train de prendre forme sous nos yeux.

On vient de trouver 32 nouvelles exoplanètes, qui seront toutes scannées pour savoir si elles sont habitables. Quel effet ça ferait d'annoncer qu'on a trouvé une planète de secours ? Ca soulagerait tout le monde ? Ce ne serait en tout cas pas une bonne nouvelle pour notre bonne vieille Terre.

Pour une poignée de degrés

Demain, la température terrestre aura augmenté de quatre degrés Celsius. En prévision du Sommet de Copenhague sur le climat en décembre, le gouvernement britannique a sorti une carte du monde sur laquelle on peut voir les divers effets directs de la hausse de la température moyenne. Au programme, sécheresse et canicules en Europe, cyclones en Asie et dans le Golfe du Mexique, l"Inde, la Chine, l'Océanie et une partie de l'Europe submergées par la montée du niveau de la mer,incendies de forêts un peu partout, gel permanent au Canada, bref que du bonheur. Et ce scénario n'a rien d'hollywoodien. A moins de mettre en place des mesures drastiques, on y file tout droit.



La carte interactive ici.

jeudi 22 octobre 2009

De l'eau avec de l'air

Demain, on pourra transformer de l'air en eau. Marc Parent, un Français, a inventé cette machine alors qu'il était aux Antilles, dans une maison sans eau potable. Il a donc trafiqué son climatiseur pour récupérer l'eau condensée, logique. Lui est alors venue l'idée de fabriquer une éolienne pour récupérer l’humidité de l'air. L’air aspiré par l'éolienne s’engouffre et se condense, puis l'eau est stockée dans le mat avant d’être filtrée pour devenir potable.

Le mieux, c'est qu'il destine son invention aux pays en manque d'eau potable. Il cherche encore des financements (une éolienne coûte entre 10 et 50 000 euros), avec pourtant un slogan qui claque: "You give us wind, we give you water". "Je me suis rendu compte qu'il ne suffisait pas d'avoir une bonne idée pour faire une bonne action." Parent développe aussi un modèle transportable en cas de catastrophe naturelle, qui peut aussi fournir de l'électricité. Ca pourrait servir quand même.

www.eolewater.com

L'écran flexible

Demain, on pourra transporter notre écran dans notre poche. Les chercheurs du Flexible Display Center de l'Université d'Arizona uax USA ont inventé le premier écran souple et tactile. La difficulté consistait à réunir les deux caractéristiques dans un même objet. On arrivait déjà à faire un écran souple, un écran tactile, mais jamais les deux en même temps. La solution est venue d'un stylet aimanté, dont le champ magnétique peut-être repéré par une couche très fine derrière l'écran.

Pas mal d'applications sont déjà prévues pour cet écran à peine plus épais qu'une feuille de papier, notamment pour les militaires, qui pourraient glisser leur ordi dans une poche et alléger ainsi leur paquetage. L'armée américaine a déjà signé un contrat pour le développement de l'écran, qui devrait être opérationnel dans la prochaine décennie. On peut aussi imaginer que ces écrans remplaceront les livres et les journaux de demain, économisant ainsi beaucoup d'arbres.