lundi 9 novembre 2009

Les voitures volantes


Demain, on se baladera dans les airs. La voiture volante est sans doute l'objet le plus récurrent de la science-fiction. Ca fait un bout de temps que les inventeurs se penchent sur l'idée d'un véhicule volant personnel. Le grand rival des frères Wright, Glenn Curtiss, invente en 1917 le Curtiss Aeroplane qui roule et sautille de temps en temps. Le Français Marcel Leyat fut le premier à se lancer dans la construction en série d'une voiture à hélices. Entre 1919 et 1925 il vendra 30 hélicocycles, dont trois versions sport. Son modèle le plus célèbre est l'Hélica, reconstruit en 2005 à partir de plans retrouvés dans un grenier, avec lequel il atteindra 170 km/h sur un circuit.

Dans les années 50, Ford étudie très sérieusement la possibilité de lancer une voiture volante, avant de renoncer. Aujourd'hui, l'EAA (Experimental Aircraft Association), un rassemblement de fous de ciel qui se tient chaque été dans le Wisconsin aux USA, organise un Flying Car Forum où sont exposées les idées les plus avant-gardistes. Actuellement, une bonne dizaine d'entreprises se sont lancées sur le marché. Un constructeur hollandais a lancé le Pal V (Personal Air and Land Vehicle), sorte de moto à hélice (photo). En 2008, au LA Auto Show Design Challenge, Honda a présenté son modèle Great Race, qui roule, vole et flotte. Sortie prévue vers 2025. D'autres prototypes sont listés sur le site Psypunk.


Tous ces modèles marchent plutôt bien, et sont donc a priori opérationnels. Le problème, c'est qu'il faudrait réguler le trafic, notamment au dessus des villes. Pour le moment, il faut déjà passer son brevet de pilote, et surtout, on ne peut aller que d'aérodrome en aérodrome. Mais c'est déjà un premier pas.

Les sports du futur


Demain, on jouera au foot dans l'espace. Ou presque. Si, comme l'espère le site Space Future (qui milite pour le tourisme spatial), on en arrive à faire des voyages dans l'espace comme on prend l'avion, il faudra amuser les voyageurs, et créer de nouveaux sports, en profitant du coefficient de spectacularité offert par la gravité partielle dans une station spatiale par exemple. Imaginez le basket-ball de l'espace : des sauts de 5 mètres et des dunks ahurissants. Pareil pour le football, avec des frappes de l'autre bout du terrain, des envolées de gardiens enfin libérés de leur poids. De nombreux sports terrestres pourraient être adaptés aux voyages dans l'espace. Sur Space Future, on parle déjà de centres sportifs Zéro G, ou de Jeux Olympiques en orbite.

Ce n'est peut-être pas si loin. En tout cas l'idée trotte dans la tête des pubeux: Lacoste avait imaginé le tennis de 2083, avec raquettes profilées et frappes surpuissantes, comme Puma, qui avait greffé des jambes bioniques aux stars du foot.


Sans parler du cinéma et de la télé. Dans le dessin animé Cobra, il y avait déjà une version musclée du base-ball. Le navet Futuresport proposait un mélange de hand-ball, de hockey sur glace et de skateboard. La série Star Trek a popularisé l'idée des 3-D chess, les échecs en trois dimensions, dont les règles ont depuis été établies. Dans Star Wars, ça va plus loin, avec les holo-chess, un jeu d'échecs avec des hologrammes. Sans oublier le sport dont Marty Mac Fly fut le pionnier dans Retour vers le futur 2, le Hoverboard, qui devrait faire fureur quand on aura inventé une planche volante.