lundi 21 décembre 2009
La vie synthétique
Demain, on pourra jouer à Dieu. Divers scientifiques travaillent actuellement à la fabrication d'une cellule synthétique possédant son propre ADN. Ils tâtonnent, mais ne sont plus très loin du but.
Le biologiste américain Craig Venter, pionnier du séquençage du génome humain, avait annoncé il y a deux ans la création d'une Synthia pour 2010. Synthia, c'est le nom de code pour les bactéries synthétiques, des espèces contenant un kit d'instructions génétiques fabriquées en labo, suffisantes pour déclencher et supporter la vie bactérienne. Ces instructions sont basées sur l'ADN d'un microbe appelé Mycoplasma genitalium, que l'équipe de Venter avait réussi à transplanter dans une cellule vide.
Mais, depuis deux ans, ils connaissent des difficultés, notamment pour mettre en marche l'ADN dans une cellule bactérienne vidée de son génome. Ils ont dû aussi gérer les enzymes de la cellule hôte, qui cherchent et détruisent toute trace d'ADN étranger. La vie est un secret bien gardé !
A Harvard, l'équipe de George Church avance aussi. Ils ont choisi une autre approche, et voient moins grand, en étudiant seulement les composants d'une cellule synthétique. Ils ont déjà réussi à assembler un ribosome, une sorte d'usine cellulaire responsable de la fabrication des protéines. Church espère trouver une technique pour provoquer l'auto-duplication du ribosome, peut-être courant 2010.
Bref, nous ne sommes plus très loin de créer de la vie synthétique. Si Dieu ne supporte pas que les hommes tentent de jouer dans sa cour, il ne devrait plus tarder à intervenir.
(Source : New Scientist)
mercredi 9 décembre 2009
Un nouveau terme : les réfugiés climatiques
Demain, on parlera de réfugiés climatiques comme on parle aujourd'hui de sans papiers. Le terme est déjà le premier à sortir sur Google quand on tape simplement "réfugié". Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), il y en avait 20 millions en 2008. Leur nombre, selon les estimations les plus hautes, pourrait atteindre le milliard d'ici quarante ans, précise un rapport de l'OIM, publié au deuxième jour de la conférence de Copenhague sur le climat.
Le nombre de catastrophes a aussi doublé en vingt ans. Sur cette page du site Notre Planete.info, on constate que leur augmentation est quasi exponentielle depuis l'après-guerre. Une étude du CRED (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters) précise que près de 300 millions de personnes ont été affectées par les catastrophes naturelles entre 2000 et 2005.
Le pire, c'est que pour la plupart, les réfugiés climatiques ne quittent pas leur pays et se voit contraints de rejoindre des villes surpeuplées, ce qui n'arrange rien à la santé de notre planète.
Le nombre de catastrophes a aussi doublé en vingt ans. Sur cette page du site Notre Planete.info, on constate que leur augmentation est quasi exponentielle depuis l'après-guerre. Une étude du CRED (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters) précise que près de 300 millions de personnes ont été affectées par les catastrophes naturelles entre 2000 et 2005.
Le pire, c'est que pour la plupart, les réfugiés climatiques ne quittent pas leur pays et se voit contraints de rejoindre des villes surpeuplées, ce qui n'arrange rien à la santé de notre planète.
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