mercredi 9 décembre 2009

Un nouveau terme : les réfugiés climatiques

Demain, on parlera de réfugiés climatiques comme on parle aujourd'hui de sans papiers. Le terme est déjà le premier à sortir sur Google quand on tape simplement "réfugié". Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), il y en avait 20 millions en 2008. Leur nombre, selon les estimations les plus hautes, pourrait atteindre le milliard d'ici quarante ans, précise un rapport de l'OIM, publié au deuxième jour de la conférence de Copenhague sur le climat.

Le nombre de catastrophes a aussi doublé en vingt ans. Sur cette page du site Notre Planete.info, on constate que leur augmentation est quasi exponentielle depuis l'après-guerre. Une étude du CRED (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters) précise que près de 300 millions de personnes ont été affectées par les catastrophes naturelles entre 2000 et 2005.

Le pire, c'est que pour la plupart, les réfugiés climatiques ne quittent pas leur pays et se voit contraints de rejoindre des villes surpeuplées, ce qui n'arrange rien à la santé de notre planète.

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